Chirurgie de la cheville et du pied

Notre équipe assure le diagnostic, le traitement et le suivi des pathologies du pied et de la cheville.

Les lésions peuvent être dues à un traumatisme. Elles peuvent aussi être dégénératives, s’il y a une usure du cartilage, une déformation au niveau de la cheville ou de l’arrière-pied ou encore un pied diabétique. La chirurgie peut être osseuse, articulaire, tendineuse et ligamentaire. Elle peut être parfois évitée ou reportée par la prescription des moyens auxiliaires comme les supports plantaires, d’attelles ou d’un autre moyen qui protège le pied.

Nos domaines de compétence

  • La chirurgie suite à une fracture du tibia, du péroné ou des autres os du pied
  • La chirurgie reconstructive des tendons d’Achille et des autres tendons du pied
  • La chirurgie arthroscopique des articulations de la cheville et du pied ainsi que chirurgie endoscopique des tendons
  • La chirurgie reconstructive des lésions cartilagineuses par chondroplastie et transfert cartilagineux en technique ouverte et arthroscopique
  • La chirurgie prothétique de la cheville
  • L'arthrodèse (blocage) des différentes articulations d’arrière et avant-pied lors d’arthrose ou de déformation
  • La chirurgie correctrice des malformations de la jambe, de l’arrière- et avant-pied (hallux valgus, orteils en griffe, pieds plats, pied creux et autres) pour améliorer la charge et les axes du pied
  • La chirurgie de décompression des nerfs du pied

Quand consulter ?

  • Si vous avez perçu une déformation sur votre pied ou votre cheville.
  • Si vous avez mal régulièrement depuis plus d’une quinzaine de jours.
  • Si vous ressentez une douleur régulière lors de l'appui au sol, qui influence la marche.
  • Si votre qualité de vie ou votre activité a diminué à cause de douleurs ou/et d’une perte de mobilité.
  • Si vous percevez un trouble de la sensibilité persistant
  • Si vous sentez un manque de contrôle de votre pied.

Nous contacter

Notre équipe de spécialistes en chirurgie de la cheville et du pied se tient à votre disposition:  

Questions fréquentes

Quels types d’examens sont nécessaires pour établir un diagnostic pour les douleurs du pied ?

  • Il y a d’abord l’examen clinique, avec les différents tests fonctionnels que le médecin doit utiliser. Il permet de mieux comprendre la source  des douleurs, de cibler le problème et d’évaluer les examens complémentaires nécessaires.
  • La radiographie permet de voir les pathologies, principalement osseuses. Elle met en évidence les structures osseuses et indirectement les structures de cartilage ainsi que l’état des articulations.
  • Le CT-scanner permet de mieux voir les détails de l’os, surtout lors de fractures articulaires, car l’anatomie du pied avec ses 26 os est complexe et certaines fractures peuvent passer inaperçues sur une radiographie.
  • L’ultrason permet de contrôler d’une manière simple et non invasive les structures tendineuses et ligamentaires ainsi que les collections de liquides (kystes, épanchements articulaires, etc.)
  • L’IRM aide à identifier les lésions tendineuses, ligamentaires et cartilagineuses ainsi que les fractures occultes.
  • L’ARTHRO-IRM permet de mieux identifier et quantifier les différentes lésions cartilagineuses que dans une IRM standard. Il s’agit d’une IRM couplée avec une injection de produit de contraste au sein de l’articulation elle-même.
  • Une scintigraphie osseuse est une autre méthode d’imagerie médicale utilisant une injection d’un produit nucléaire. Elle permet de détecter le métabolisme osseux dans le cadre des fractures occultes, des tumeurs osseuses, des infections ou des descellements prothétiques.

Après combien de temps pourrai-je à nouveau travailler ?

On ne peut pas généraliser. Cela dépend de plusieurs facteurs, entre autres  du type de lésion, du traitement et de votre travail. La durée du rétablissement dépend de chaque situation. N’hésitez pas de demander à votre médecin de vous expliquer votre situation particulière.

Après une opération de la cheville ou du pied, devrai-je porter mon attelle durant plusieurs semaines ?

Une attelle limite toujours certains mouvements et protège le site opératoire.  On essaie de limiter l’utilisation des attelles pour que la démarche habituelle soit la moins perturbée possible et que vous puissiez bouger le plus vite et le plus naturellement possible. Mais tout dépend de votre situation et de votre traitement particulier.

Il arrive qu’on fasse porter une botte spéciale amovible qui permet de changer les pansements et qui peut être éventuellement enlevée pour se laver. Ce genre d’attelle permet aussi de faire de la physiothérapie, peu ou non chargée, suite à une opération pour garder ou récupérer la mobilité. Dans d’autres situations, elle est utilisée comme un plâtre, qui reste en place avec le seul but d’immobilisation.

Si ce n’est pas nécessaire, par exemple pour un hallux valgus,  on utilise une semelle rigide qui protège l’avant-pied.

Quand pourrai-je prendre une douche ou un bain ?

Dès que la plaie le permet, vous pouvez vous doucher après quelques jours, si la plaie est couverte d’un pansement étanche. Vous pouvez vous baigner dès que la dernière croûte est tombée.

Si vous n’avez pas de pansements particuliers, vous pouvez vous doucher après l’ablation des fils et une fois que la majorité des croûtes est tombée.

Comment faut-il traiter la cicatrice ?

La cicatrice doit être recouverte d’un pansement qui protège et favorise la guérison. Normalement elle guérit en deux semaines. Le suivi est assuré par les infirmières lors des contrôles de plaie .Si la dernière croûte est tombée et si la cicatrice est stable, vous pouvez faire de petits massages avec une crème.

Toutefois, vous devez continuer à la protéger du soleil, car la cicatrice n’est stabilisée qu’au bout de 12 à 18 mois.

Dois-je encore prendre des médicaments antidouleur après l’opération ?

L’idée est que vous ne souffriez pas ou peu. Durant l’hospitalisation, l’équipe soignante évalue régulièrement l’intensité des douleurs, afin d’adapter le traitement antalgique. Par la suite, si vous avez encore mal, il vaut mieux prendre les antidouleurs prescrits, surtout dans la phase initiale et d’indiquer les douleurs au médecin lors de votre passage en consultation. Dès que les douleurs disparaissent, il n’est normalement plus nécessaire d’en prendre.

Aurai-je des problèmes en passant le portique de sécurité à l’aéroport (plaque métallique ou vis) ?

Il se peut que le portique se mette à sonner. Tout dépend de la taille de l‘implant et de la sensibilité de l’appareil. Mais pratiquement, ce n’est jamais un problème. Si vous n’êtes pas à l’aise, vous pouvez en informer le personnel du contrôle de sécurité avant de passer le scanner corporel. En cas de sonnerie, un agent vous contrôlera probablement à part. Si nécessaire, la cicatrice témoigne de façon évidente d’une opération.