Quand le patient devient un partenaire des soins

L’HRC soutient l'éducation thérapeutique favorisant l'autonomie des personnes souffrant de maladies chroniques

On pourrait résumer ainsi l’éducation thérapeutique: délaisser le Powerpoint pour la créativité favorisant le partage et l’écoute de la réalité du patient. Le diabétique, la victime d’un infarctus ou un asthmatique apprendront à mieux gérer leur maladie chronique au moyen d’activités participatives plutôt que par la transmission quelque peu directive d’informations et de traitements.

Dans cette optique, le patient devient un partenaire de l’équipe de médecins et de soignants.

Ensemble, ils constituent une boîte à outils pour la gestion personnalisée d'une pathologie qui exige des soins réguliers ou la prise continue de médicaments. Le patient, qui a contribué à la confection de cette boîte, se l'approprie plus efficacement que si on la lui livre clés en main.

L’HRC soutient le développement de cette approche. Car elle est incontournable face aux enjeux liés à l’augmentation de l’âge des patients, des pathologies chroniques et des comorbidités. Cette approche répond en outre à la volonté de favoriser le maintien à domicile, les soins ambulatoires et la réduction de la durée des séjours hospitaliers.

L’unité de diabétologie de l’HRC recourt à cette démarche depuis longtemps. C’est historique. En effet, depuis l’apparition de l’insuline par injection au cours des années 1930, il a fallu entraîner les patients à se piquer eux-mêmes et à maîtriser l’usage de la substance.

En Suisse, Genève représente depuis les années 1970, grâce à l’action du prof. Jean-Philippe Assal, un centre d’excellence de l’éducation thérapeutique.

Reconnue par l’OMS en 1998, cette approche a fait l’objet de nombreuses études qui ont mis en lumière les bénéfices réels pour les patients.


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